Le Perturbationisme
Offensives artistiques :
Type d’action artistique qui se déroule dans l’espace public, visant à créer des narrations inédites qui révèlent des absurdités dans les règles, les lois et les réalités, ayant pour enjeu la redéfinition de ce qui est établi et un impact quantifiable sur la réalité (échelle d’impact). Ce type d’action est planifié quant à son inscription dans le champ de l’art.
Perturbations :
Action visant à perturber la réalité d’un espace public ou la perception de ses utilisateurs.
Un ensemble de perturbations constitue une offensive artistique.
Espace public :
L’espace public représente dans les sociétés humaines, en particulier urbaines, l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement qui sont à l’usage de tous. Ils appartiennent soit à l’État (domaine public), soit à une entité juridique et morale de droit ou, exceptionnellement, au domaine privé.
L’espace public peut être matérialisé ou dématérialisé comme par exemple sur internet ou lors de conversations téléphoniques.
Perturbationisme :
Mouvement artistique regroupant les artistes exerçant la perturbation comme pratique, l’exécutant jusqu’à l’exercice de l’offensive.
Mouvement artistique regroupant également les personnes développant la perturbation et l’offensive (Documentation, recherche scientifique, aide à la mise en pratique…)
Perturbationiste (Le.La) :
Personne ou groupe de personnes exerçant des perturbations, ayant pour objectif final l’exercice d’offensives.
La perturbaphonie :
A la suite de la connaissance et de la pratique de la perturbation comme langage, comme toute langue, celle-ci s’équipe d’outils linguistiques et d’outils de diffusion ( défense, création…).
À l’instar des autres langues, la perturbation comme langage se voit diffusée par la perturbaphonie, ce concept a pour vocation une vision universaliste, facilitée par sa transmission à l’oralité, la pratique gestuelle ou à la création et diffusion dans son propre environnement.
Toute personne, de tout pays, toute culture, toute religion peut être perturbaphone, cependant comme indiqué dans le manifeste, le perturbationisme ne s’enseigne pas, ne s’apprend pas, il se vit, ne se maîtrise pas, et évolue dans la pratique régulière.
Malgré la diffusion de la perturbation par la langue, celle-ci peut se concrétiser également dans le silence, dans l’inaction ou le geste. ( ex : se taire quand on exige de vous une parole).
Perturbaphobie :
Peur, phobie ou méfiance des perturbations dans l’espace public, dans son environnement.
Perturbaphobe :
Personnes sujet à la perturbaphobie,
Constateur.e :
Nom attribué aux personnes assistant à une perturbation / offensive artistique. Le perturbationiste impose une perturbation dans l’espace public, les personnes présentes constatent la perturbation et se trouvent dans une position qui lui permet de choisir ou d’emprunter un rôle ( selon envies, prédispositions, cadre de référence, profession…).
Déclinaisons : CONSTATEUR.E témoin ( pour les personnes présentes et prévenues de la perturbation ) CONSTATEUR.E direct ( pour les personnes présentes et non prévenues de la perturbation) et CONSTATEUR.E indirect ( pour les personnes présentes et non prévenues avec un décalage temporel et géographique ( ex : personnes sur les réseaux sociaux).
Outils perturbationistes :
Activité créatrice consistant à l’intuition, la réflexion, la recherche, l’expérimentation, et à l’exercice d’outils, méthodes permettant le développement du perturbationisme, donc l’efficacité et la diversité des perturbations / offensives dans l’espace public.
Certains outils peuvent être également déployés pour résoudre une problématique dans la pratique d’un.e perturbationiste.
Seront prochainement détaillés et exécutés ( liste non exhaustive) : Optimisation pénale / Cas de conscience / Zonage / Dérive* sécuritaire / Dérive* des continents ( petite et grande boucle) / Déduction d’égo / économie du geste / Narration / Echelle de communication par perturbation (ECP) / Échelle d’impact d’offensives (EIO).
*Terminologie en lien avec les travaux de Guy Debord.